Interview de Paul DUBERT dans Sud-Ouest

[caco]

J'ai lu avec intérêt sur le site officiel l'entretien de paul Dubert.
Bien entendu, il déplore la distorsion entre les budgets des "Gros" et le nôtre. certes, historiquement, Tyrosse a toujours été confronté à ce problème, mais force est de constater que le problème est amplifié par l'évolution du rugby. Les "Gros" ont un gros banc et un effectif surdimensionné, Tyrosse ne peut plus lutter sur une saison complète, même si tout est possible dans les confrontations directes et ces défis délectables pour les joueurs et les spectateurs où l'orgueil et la vaillance alliée à l'esprit de groupe permet à l'équipe de rivaliser.
Ce sont ces défis qui motivent car, pour le reste, tant que Tyrosse refusera une fusion des clubs du bassin et l'intronisation à la présidence d'un chef d'entreprise qui, seul, sera en mesure de fédérer des partenaires économiques et d'impliquer les forces vives du secteur, l'avenir ne pourra être envisagé avec optimisme.
Comment conserver tous ces jeunes formés dans le bassin qui partent et vident notre vivier ? En unissant les potentialités économiques sectorielles pour proposer de vrais emplois qui sont la clé du problème. Paul a certes l'amour du club, mais serait-il resté si le club ne lui avait pas trouvé du travail ainsi qu'à son épouse ? Répondre à cette question, c'est pointer du doigt le pourquoi de l'exode. Aujourd'hui, le staff mène une politique d'intégration qui est enfin un signe ô combien important, mais, tant que les emplois ne seront pas là, le problème demeurera.
Les choses peuvent changer, évoluer dans le bon sens...à condition d'élargir le cercle et de définir des priorités pour que le rugby côte sud profite à plein d'une expansion économique qui, pour le moment, nous échappe en grande partie, et ce, uniquement parce que le petit village gaulois est une notion bien sympathique, mais dépassée dans le monde moderne où, plus que jamais, l'économie gouverne. Mon propos ne vise pas à souhaiter un rugby de mercenaires, bien au contraire, mais un rugby où forces du bassin et apports extérieurs judicieux reconstitueraient l'harmonieux mélange qui a toujours permis la force d'y croire!