Coupe d'Europe AUCH s'impose 20 à 14 devant PARME

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Coupe d'Europe AUCH s'impose 20 à 14 devant PARME

Message non lupar Lou BERET » 18 Déc 2007, 11:53

Les Chroniques Rugby
De Lou BERET


Moderato Cantabile.

En attendant le Mur de l’Atlantique

Que retenir de cette double confrontation Franco Italienne, aux allures de tranche Napolitaine, coincée entre la 5 ème et la 6 ème journée du Top 14.

Ormis la victoire (20 à 14) devant Overmarch Parme ponctuée d’un doublé décisif , de la griffe du capitaine Raphael Bastide, jamais avare de son investissement , quelle que soit la confrontation, Raphael ouvrant avec détermination la voie du succès à ses coéquipiers, capitaine par l’exemple voilà une belle devise ! .

La fougue des Hommes du Pô , et leur belle allégresse à envoyer du jeu en fin de rencontre , sont à tempérer par leur fâcheuse propension à emprunter les bordures et autres chemins buissonniers une chance au tirage , une au grattage , sous l’œil impavide de l’arbitre Gallois, Mr Jones, à l’ indignation sélective et l’arbitrage approximatif ; qui ne trouva comme seul épilogue d’une partie sans aucun débordement que d’infliger un sévère carton rouge au géant débonnaire Mamuka Magravelidze , auteur par ailleurs d’un match de belle qualité , ponctué malheureusement au final d’un poing vengeur sur la comédie Italienne .

Vue de la coulisse on avait plutôt le sentiment que Mr Jones, sanctionnait bien davantage les lazzi tombés des tribunes, d’un public qui avait pris en grippe son laxisme dans la conduite du jeu , et l’amnistie des trucages Italiens .

Que retenir au final de cette confrontation,
Au-delà de la belle santé collective du paquet d’avant, d’une équipe qui en langage tauromachique semble aller
« à mas » les confirmations de la belle envie du capitaine Raphael Bastide, la fougue d’une paire de centre à l’acier trempé inoxydable, un Nicolas Pagotto revenu pas loin de son meilleur et un Mehadji Tidjini intenable dynamiteur de défenses, qui j’en fiche mon billet, ne devrait plus trop tarder à scorer ;

la maîtrise et la vivacité de Frédéric Couzier, en dernier rempart rassurant tête froide et pied ferme ; peut être saluer aussi, le retour de Gregory Menkarska aux affaires. Gregory profita de ce match pour mettre le nez à la fenêtre, dans l’ exercice de la mêlée fermée ; son déblayage de fin de match , catapultant un Italien baladeur par dessus les Alpes , est bien le signe d’une vitalité retrouvée et d’une implication qui ne demande que confirmation .

Si le bougre revient à son meilleur, gare alors au retour des « brise fers » Auscitains, sur le flanc droit de la mêlée Auscitaine ou le « taulier » Pascal Idieder, biscotos alertes, tient bon l’aviron, attendant de pied ferme les lames de l’Atlantique portés par la houle de la Grande Plage pour venir mourir au pied de la cathédrale Sainte Marie, aux allures de Mont Saint Michel. Pourquoi ne pas rêver un peu.

Revenons un instant sur les affaires Européennes, pour dire encore, que cette victoire (24 à 20) en Coupe d’Europe et la deuxième place derrière l’Ogre Bath et devant des Albigeois étrillés en Angleterre, réchauffa un peu le cœur de supporters Gascons frigorifiés par la bise du Moulias, trépignants pour se réchauffer.
La passion Gasconne était déjà suspendu dans l’attente du choc avec le mûr de l’Atlantique, une confrontation télévisée, avec un Biarritz Olympique, toujours constellé de stars, mais qui retrouve surtout des sensations, à coup de victoires laborieuses, de celles qui nourrissent le retour de la confiance retrouvée dans leurs fondamentaux, mêlée, ballons portés, et Damien Traille en perce muraille et missiles sols – airs.

Même si la charnière Biarrote grince un peu, surs ses gonds, si Patrice Lagisquet, s’éloigne du terrain pour calmer ses angoisses sur le jeu Biarrot, la «machine Rouge et Blanche » revitalisée par l’arrivée de Jack Issac aux manettes, a programmée sur son tableau de marche une victoire en Terre Gersoise, afin de passer Noël au balcon plutôt qu’aux tisons.

Sur le papier il n’y a pas photo, pas de place pour l’incertitude, mais la part du défi est accessible, c’est bien dans ce type de situation que les « irréductibles Gersois « sont les plus dangereux, libérés de la pression du résultat.

Un succès Auscitain ferait l’ effet d’une bombe , pour le grand public qui s’entiche de rugby , depuis le coupe du Monde , reléguant peut être l’instant d’une journée en pages « d’ hiver » le renouveau Toulousain et la marche triomphale de l’armada Toulonnaise en Pro D2 , elle qui s’apprête déjà à marche forcée , surfant sur le sport spectacle au son du barnum médiatique , à retrouver les jeux du cirque du Top 14, mais à quel prix ?.
vendredi soir, sera jour de fête sportive à Jacques Fouroux, 600 convives célèbreront l’après match ; les flancs rebondis de la nouvelle tribune et ses 500 nouveaux fidèles, emporteront le rêve Auscitain jusqu’au bout de la nuit.
Pourvu qu’elle soit belle !
Lou BERET
 

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