par caco » 03 Mar 2015, 10:37
Bonjour passion Simple. Mais que penser d'un Entraîneur qui affirmerait que les joueurs inventent des tactiques ou combinaisons? À l'entraînement, c'est normal que les "tauliers" proposent des solutions autres, mais ça, c'est à l'entraînement.
Il est pour le moins préoccupant d'entendre cela de la bouche de celui qui est chargé des avants. Je reprends aussi l'argument du retrait de Courtade, Rapana, Marbot, Krieff, etc...(que les oubliés m'excusent) . On peut le prendre en compte, mais je ne pense pas que, derrière, les "successeurs soient inférieurs, ni en technique, ni en talent, ni en esprit de camaraderie et de groupe, bien au contraire.
C'est le jeu qui est indigent, un jeu qui ne permet pas l'expression des grandes qualités d'un effectif qui, je le répète représente potentiellement la meilleure ligne de trois quarts de fédérale. Quand un entraîneur n'est plus en mesure d'enthousiasmer ses troupes et de leur donner ce supplément d'âme qui crée l'exploit, il faut qu'il cède la place et il vaut mieux la donner au bon moment, lorsque la dynamique est positive (je crois l'avoir réussi à l'école de rugby, non ? et je peux affirmer que c'est plutôt valorisant que négatif). Certes, à l'école de rugby, il n'y a ni argent ni pouvoir en jeu !
Nos joueurs ont besoin d'ambition au travers d'un jeu exigeant qui mobilise leur énergie et leur envie de vibrer et faire vibrer. Le jeu de rugby est suffisamment difficile, attendu que les fondamentaux y sont rigoureux, faits de combat et incontournables. L'entraîneur doit donc pouvoir offrir en retour des schémas où le talent s'exprime . Un joueur ne retient du terrain que les moments forts, collectifs ou individuels, une trouée, une cocotte (minute) dévastatrice, une passe millimétrée, un petit coup de pied à suivre perfide, etc... Tyrosse semble ne plus pouvoir ou savoir élever le rythme, être à l'endroit où on ne l'attend pas alors que c'était dans les gènes du club. Tyrosse n'est plus joyeux dans son rugby, suffisant diront ceux qui ne vont pas au delà des images, pour ma part, j'y vois plutôt un désarroi, une impossibilité de trouver ce liant complice qui doit faire notre force. Et c'est l'entraîneur qui est en charge de l'harmonie d'un orchestre où les solistes ne demandent qu'à jouer ensemble une symphonie qui leur "dresse le poil".
caco