Oloron - Tyrosse => Dimanche 24/11, 15h

[Tom]

[caco]

Excellent résultat que ce match nul au pied de la vallée d'Aspe. Cette performance à l'extérieur, chez des Pyrénéens maîtres es-vertus, montre d'une part que Tyrosse est très difficile à manoeuvrer et possède des ressources objectives d'équipe mature et ne s'affolant pas, d'autre part tout de même nos limites quant à prétendre jouer en pro D2. Les retransmissions télévisées dominicales montrent crûment la différence de niveau, de physique, d'intensité (sans évoquer le budget ) de la pro D2 par rapport aux très bons clubs "normaux" de fédérale dont Montauban et peut-être deux ou trois autres ne font pas partie. Tyrosse tient en fédérale une place majuscule avec un budget minuscule que la crise économique actuelle oblige à voir avec circonspection. Il faut se satisfaire de cette place d'excellence au dessus du panier de la fédérale, élite amateur rappelons le. Cela semble naturel, mais ça ne l'est pas, tout le mérite en revient aux joueurs et au staff, car même si je suis parfois critique sur le jeu et certains choix, la trop grande propension au recrutement extérieur, je respecte totalement le travail accompli, je tiens à le dire et batailler sur tel ou tel sujet ne remet pas en cause la compétence globale de l'encadrement et sa passion pour le rouge et bleu.
mais attention, les entreprises sponsors sont étranglées et merci à elles de continuer leur soutien vaille que vaille. Quant à la main mise municipale, on sait ce que j'en pense: soutien, oui, gouvernance et pouvoir décisionnel sur les grandes options et les hommes non! Le politique de métier, quel qu'il soit, ne conduit finalement qu'à l'hémiplégie castratrice de pétillance.
Dans un autre domaine, je suis heureux d'avoir pu voir Walter Desmaison jouer avec le racing métro. Il appartient à la génération 91 de Cédric Dutrey, Arnaud Lançon, Nieucel, lagarde, Hirigoyen et consorts... tous se reconnaîtront..., groupe surdoué hélas gaspillé en grande partie faute d'entrouvrir les portes des étages supérieurs. La titularisation de Walter au top niveau illustre la qualité de la formation dans les étagères basses, celles qui hélas ne possèdent aucun pouvoir décisionnel.