ANGLET-TYROSSE 19 septembre 2015
Pas mal de supporters tyrossais ceinturaient ce samedi le Stade St jean d’Anglet, noyé de soleil, preuve objective de l’intérêt du public rouge et bleu pour la nouvelle image affichée par leurs favoris. De l’aveu de quelques uns : « l’an passé, qu’est-ce que l’on s’est fait « suer », les équipes qui venaient jouaient mieux que nous ! Là, il y a du changement ! »
Le constat de la résurrection de rugby tyrossais dut attendre puisque les Angloys démarrèrent en fanfare sur un essai magistral marqué sur une attaque plein champ. Un lancement judicieux de malin de « old Fauqué » et, une passe volleyée et une chistera magique plus loin, les rouge et bleu étaient réveillés brutalement, mis carrément en demeure de relever le défi proposé par les banlieusards bayonnais. Admirables de vaillance malgré un concassage de plus en plus méthodique, les bleus d’Anglet s’accrochaient comme de beaux diables et il faut bien dire que le patient retour aux affaires de nos gars à la fougère fut bien perturbé, façon derby d’antan, par le courage des locaux. Il en résulta un rugby un peu «décousu et « pagailleux », jusqu’à ce que le huit angloy finisse par rendre grâce. Et l’on ne pourra que constater là, en dépit d’une opposition farouche, que les Tyrossais surent passer outre quelques râtés dans la machine pour retrouver petit à petit un schéma de jeu puis une fluidité qui finit par épuiser l’adversaire du jour et ouvrir de belles brèches dans la muraille que porteur et triangle de soutien surent bien mettre à profit . À quelques pas du trille final, le bonus était même, etce, tout à fait logiquement, en poche, le banc asseyant l’emprise désormais inéluctable de nos troupes. Le petit Arthur en profita pour bonifier goulûment le travail de Durquet et confirmer sa propension à violer, en tout bien tout honneur, l’en but adverse. Le peuple angloy du terrain et des balustrades semblait résigné et un peu admiratif de la prestation d’un voisin leader digne de sa position de tête de poule et conforme au Tyrosse de mémoire.
La messe semblait donc dite, mais on ne pouvait pas deviner que ces (beaux) diables d’Angloys trouveraient l’orgueil, par le biais de leurs excellents trois quarts, de priver l’occupant du point offensit qui semblait acquis. Certains perfectionnistes semblaient déçus de ce gaspillage qui ne fait à mon sens que récompenser l’honneur de nos hôtes du jour. Et puis ce n’est pas tous les jours que l’on bat les Anglets chez eux !!!
Retour du supporter poussif vu la cohorte de voitures, mais ce n’était pas le plus long déplacement de l’année !
Caco