par doral » 02 Avr 2007, 21:09
La première chose importante à mon sens est que nous avons gagné trois matchs sur les quatre disputés dans cette poule du Jean Prat. Plus que deux et le contrat fixé sera rempli.
Les entraineurs nous ont dit, et les quelques tyrossais présents à Périgueux également, que nous avions été battus là bas par meilleurs que nous. Jamais je n'ai entendu que Périgueux nous surclasserait à chaque match. Ne faisons donc pas de procès d'opinion aux entraineurs. Il se trouve que ce samedi, à nouveau, nous étions largement supérieurs, notamment en seconde mi-temps, mais que du fait de choix hasardeux dans le jeu, le score n'a pas suivi.
Savoir si Narbey aurait apporté davantage que Millet ou Zaldua relève de ces discussions dont nous n'aurons pas la réponse, sauf à le voir intégré à la ligne de trois quart lors d'un prochain match. Mais je ne suis pas sûr que ce soit lui rendre service que de prendre fait et cause pour sa sélection. Les entraineurs aiment prendre leurs décisions "en leur âme et conscience". Je ne suis pas certain que les nôtres dérogent à l'habitude.
On se plaint que nos joueurs ne fassent pas honneur au maillot, ne se défoncent pas pour la fougère comme le faisaient leurs ainés il n'y a pas si longtemps encore. Pour ma part, j'ai trouvé que les jeunes en voulaient, que ce soit Benji, Mathieu Vis, Paul, Martial ou Chico. Parmi les plus anciens il en est également qui se défoncent, les autres se reconnaitront...
Maintenant il est vraisemblable que le discours qui leur est tenu par les entraineurs ne doit pas porter pour l'essentiel sur ces valeurs de maillot et de combat. Ce n'est pas un jugement, juste un constat. D'ailleurs ce discours serait il le bon face à des équipes sensées être plus faibles, on n'a pas l'habitude d'être dans la peau des favoris.
Il reste encore quelques matchs, de moins en moins, pour prouver que le jeu espéré est le bon et qu'il nous permettra de nous hisser parmi les meilleurs de la Fédérale 1. Le verdict va tomber bientôt.
Enfin, je ne sais si nous, le public, nous sommes la poule ou l'oeuf, toujours est-il qu'il ne faut pas faire reposer le manque d'ambiance que sur les joueurs. Notre silence, samedi dernier, était assourdissant. La musique, n'en déplaise à Caco, était la seule à troubler cet assoupissement quasi religieux, avec, en une ou deux occasions, des quolibets, bien maladroits dans le principe, adressés aux nôtres.
Forçons nous à aimer notre équipe envers et contre tout, il en sortira toujours quelque chose, ne serait ce que le sentiment pour nous spectateurs d'avoir défendu le maillot, honoré la fougère.