Et si...
Les tyrossais ont été à la hauteur de leurs ambitions. Certes, quelques erreurs tactiques et quelques maladresses ont émaillé la partie, jusqu'à cette ultime bévue quand pourtant la finale nous tendait les bras. Difficile d'analyser plus le match tant les sentiments s'entrechoquent.
Des heurts entre supporters sont venus gâcher la fête, comme quoi la connerie humaine n'a pas de frontière.
Gros sentiment de gâchis ce soir. Gâchis pour l'image de Tyrosse, de Béziers, du corps arbitral également.
Bonne chance à Béziers pour la ProD2.
Bon courage à Tyrosse pour surmonter ce coup du sort.
Nous y sommes enfin. De retour là où nous avons laissé en suspens la saison dernière, là où il ne faut pas tomber, là où tout se joue. Ou presque.
Presque car une bonne partie du boulot s'est jouée dimanche dernier au magnifique stade de la méditerranée. Les biterrois, en guise de bonus offensif, devront se contenter d'une avance de 4 points. Si peu pour une équipe s'annonçant fièrement au-dessus de la notre, et pestant, parfois à juste titre, contre des décisions arbitrales.
Mais lorsque l'on se voit autant supérieur, l'arbitrage ne devrait pas suffire à l'adversaire pour limiter la casse.
Tyrosse y croit, donc, avec ou sans arbitrage maison. Et Tyrosse a raison d'y croire, mais devra montrer toute l'étendue de sa palette rugbystique pour remonter ces 4 longueurs fatidiques. Il faudra prendre le score d'entrée pour ne pas courir derrière le planchot et ainsi s'exposer aux contres des véloces et puissants biterrois.
Tout un peuple attend cette finale (plus que la proD2), et il sera là, dimanche, pour pousser avec NOS rouges et bleus.
Adz.







